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Le retour du vélo « à la française »

Le succès exponentiel des vélos mécaniques ou à assistance électriques pousse certains fabricants à transférer une partie de leur production en France. Si une enquête récente a montré que près de 80% des Français ont exprimé le désir de consommer local, où en est le marché du vélo ? Aujourd’hui, plus des deux tiers des ventes de vélos et d'accessoires de vélo se font principalement en Asie, alors peut-on changer la donne ?

« Vélo fabriqué en France » 

C’est une information parfois déterminante dans l’achat d’un vélo. Puisqu’elle est synonyme de qualité et de durabilité pour bon nombre de citoyens. Les acheteurs de vélo français participent également au développement durable car la production locale permet d’éviter d’importer des produits du bout du monde, qui sont souvent transportés dans des cargos produisant un maximum de gaz carbonique. L’autre avantage d’acheter français, c’est aussi de protéger les emplois locaux en favorisant l’embauche de personnels français.

Les marques profitent du boom de l’achat de vélo depuis 2020, notamment électrique, pour sortir son épingle du jeu, en proposant des vélos parfois 100% français !

Depuis quelque temps, plusieurs marques françaises optent pour la relocalisation nationale de leur production. Le fabricant Mercier, vient d’annoncer son arrivée dans les Ardennes, ou encore l’usine de la Manufacture française du cycle située à Machecoul-Saint-Même dans la Loire-Atlantique.

 

La course est lancée

Avec l'aide des droits antidumping européens imposés sur les vélos produits par des groupes chinois, qui sont aujourd’hui les principaux fournisseurs des vélos européens ; la course à la production de vélos «100% français » a bel et bien commencé.

Cependant, l'opération n'est pas aussi simple qu'il n’y paraît. Parce que la construction d’un vélo comporte des centaines de pièces en métal, plastique, tissu, caoutchouc, sans oublier les batteries et les appareils électroniques utilisés dans les cyclomoteurs électriques.

La plupart de ces pièces, et tout particulièrement les cadres, sont généralement faits en acier ou en aluminium, et sont tous fabriqués en Asie. Certaines marques françaises ne sont pas réellement les fabricant de vélos de A à Z, mais ce sont elles qui s’occupent de créer les designs à l’aide des pièces importées de dizaines de fournisseurs avant d'être assemblées en usine française.


La concurrence est toujours de mise

Même si le marché du vélo a connu une forte croissance depuis 2020, La grande majorité des marques américaines perturbent le marché. Ces vélos aux prix exorbitants, proviennent pourtant à 99% directement de Taïwan, de Chine et même maintenant du Vietnam. Ces géants américains profitent donc de bénéfices énormes à chaque vente de vélos, ce qui peut engendrer une concurrence déloyale vis-à-vis des fabricants européens ou français.

En ce qui nous concerne, pour quelle stratégie ont opté les européens et plus particulièrement la France ?

Pour la plupart, ils choisissent la solution de facilité en faisant fabriquer la majeure partie de leurs vélos et de leurs équipements en Asie.

La description de la situation n'est évidemment pas directement liée à la qualité des produits asiatiques. Les ingénieurs et techniciens taïwanais sont reconnus pour être les spécialistes de la construction de cadres en fibres de carbones de qualité excellente.

 

Alors quelles solutions sont envisageables ?

Heureusement, des solutions alternatives existent. Surtout en France, avec Heroïn, Victoire, Bertin, Maison Tamboite, Cyfac, Le Vacon, MV 1897, Kerautret ou même désormais Dilecta qui fait son grand retour sur le marché de la production française.

De nombreuses marques décident d’assembler leurs vélos sur le sol français : "Ce métier d'assembleur est parfois négligé. Mais il crée beaucoup de valeur ajoutée et contribue à la mise en place de l'écosystème industriel", assure Stéphane Grégoire, qui travaille avec le constructeur vendéen Arcade pour lancer sa propre marque Reine Bike.

Nous devons également mentionner le cas des constructeurs qui distribuent leurs produits en ligne. Comme le fait aujourd’hui la marque « Origine » en France. Ces marques conçoivent leurs cadres, qui sont ensuite fabriqués à Taiwan par les meilleurs ingénieurs carbone internationaux. Puis, les travaux de peinture et d'assemblage sont réalisés à 100% dans l'atelier interne.



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