Le vélo : le geste en faveur du développement durable
Il existe de nombreuses façons de faire face au réchauffement climatique. On peut dire que le vélo est l'une des méthodes les plus simples et les plus concrètes. Chaque nouveau coup de pédale contribue à améliorer la qualité de l'air et à libérer de l'espace. En somme, se posent les conditions d’un mode de vie plus vert et plus durable. Et si la bicyclette était l’outil qui pouvait réparer l’avenir ? A l’ère du Covid, on sait à quel point le vélo a permis de repenser les déplacements. Voici quelques descriptions des effets écolos du vélo.
Comment les vélos changent la ville
À cet égard, la capitale danoise est la championne du monde. Depuis 1991, Copenhague a réussi à réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 60%. Au cœur de l'urbanisme, face aux enjeux de la qualité de l'air et de la mobilité dans les zones densément peuplées, de nombreuses métropoles internationales ont pris conscience du pouvoir de la petite reine.
A Paris, la « copenhaguisation » est en marche avec, notamment, le développement du Réseau Express Vélo (REV). Doubles sens cyclables, zones 30, parking réaménagé, même si le développement récent ne peut pas répondre à toutes les attentes des cyclistes, la ville se réinvente et réduit la pollution. Les changements affectent directement les modes de vie des citadins.
Quelles actions pour le vélo en dehors des villes ?
Dans les grandes villes, les cyclistes récupèrent l'espace public, tandis que dans les zones à densité moyenne (ZMD), il est difficile d'utiliser leur énergie. Dans ces zones entre centre-ville et campagne, 27 millions de Français vivent et 85% des déplacements quotidiens dans ces zones sont assurés en voiture particulière. Le résultat de décennies de politiques propices à l'expansion urbaine. Cependant, dans ces secteurs, le cyclisme peut également jouer un rôle-clé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En tout cas, c'est la conclusion du rapport publié par The Shift Project. « Selon nos scénarios, le développement d’un système vélo pourrait réduire de 15 à 33 % les émissions de CO2 de la mobilité quotidienne dans le périurbain, et ce pour un coût très limité ». En ZMD, 57% des déplacements correspondent à une distance inférieure à 5 km.
Comment le vélo modifie les modes de voyage
Pédaler jusqu’à son lieu de travail, faire ses courses, et pourquoi ne pas partir en vacances ou même voyager à travers le monde ? Les déplacements à vélo sont de plus en plus appréciés ; notamment par les personnes soucieuses de l'environnement. Beaucoup de gens montrent qu'ils ne veulent pas prendre l’avion ou du moins, ils souhaitent restreindre l'utilisation des véhicules à moteur. Une décision qui implique de repenser sa relation au voyage et de remettre en question le concept de vitesse ou de distance.
Mais ce n’est pas impossible ! Mariode Fabre a créé un blog pour partager ses aventures sur deux roues en mode tribu ; elle nous explique que « Nous pouvons voyager à cinq de façon inattendue à vélo ou à dos sans avoir à parcourir la moitié du monde. Nos derniers périples ont tous été effectués dans notre région en Occitanie, nous permettant de la découvrir sous un autre angle, à notre rythme ».
Comment le vélo sert de boost au développement durable
Il existe de nombreuses initiatives pour tenter d'optimiser les atouts écologiques de la petite reine. Elles proviennent généralement de passionnés soucieux de l'environnement, telle que Stéphanie Wiss. Cette employée de la société cycliste strasbourgeoise a combiné son goût du recyclage et son talent artistique avec des ceintures, des lumières et des "trophées de chasse" fabriqués à partir de pièces de vélo d'occasion. "Je me sens coupable d'avoir jeté tant de vieux pneus et chambres à air. Surtout près de Strasbourg, il n'y a pas de canaux de retraitement. Je me suis donc demandé si je ne pouvais pas les recycler d’une quelconque façon. Et j’ai réalisé mes premières ceintures ! ", Confie-t-elle.
Dans un autre registre, l'ancien cycliste senior Félix Hebert (Félix Hebert) a commencé à produire des vélos en bambou en 2016 via sa startup Cyclik. Une matière végétale qui lui permet de réaliser des montures 100% personnalisables made in France. Les marques avec une longue histoire ne font pas exception. Conscients des aspirations écologiques des cyclistes, ils redoublent d'efforts pour limiter leur impact environnemental. Vaude se définit comme le fabricant d'équipements outdoor le plus écologique d'Europe, comme la création du label Green Shape, qui garantit un produit durable, et son design est exempt de PVC et de matériaux recyclables.
